la famille ne se limite pas aux parents

Un papa membre de Déclic : Bien sûr, Déclic prend, fort bien, en compte les problèmes (souvent perçus comme insolubles au début), des parents d’enfants sous l’emprise de la toxicomanie et/ou de l’alcool. Je veux aussi parler des autres personnes qui entourent nos enfants dans la détresse : grands-parents, oncles, cousins, voisins, amis (les vrais et non ceux qui les suivent ou les précèdent dans leurs dérives)… mais surtout des membres éventuels de la fratrie. Un frère, une sœur, s’il sont au courant des problèmes, peuvent avoir des comportements différents : les uns s’investissent de toute leur volonté et soutiennent l’action de leurs parents ; d’autres ignorent sciemment le moindre détail ; certains encore sont terrorisés si, plus jeunes, ils subissent les accès de colère de l’aîné. D’autres cas peuvent subvenir. Mais tous peuvent masquer une profonde détresse, un déséquilibre qui un jour pourra apparaître. C’est pourquoi nous devons protéger nos autres enfants, ne pas leur reprocher leur indifférence ou leur éloignement, solliciter leur aide sans les culpabiliser, les tenir informés sans leur faire porter le poids de nos propres malheurs. On a trop vu, au fil du temps et de nos groupes de parole, s’ajouter à des problèmes déjà oppressants d’autres problèmes collatéraux.